CFJ et « Je suis RDC » en pleins travaux de synthétisation du Rapport Mapping en vue des actions de grande envergure

23 février 2021 Par cfj 0

Lundi 22 février 2021, le Collectif des Femmes Journalistes, une organisation féminine de Butembo en RDC, sous l’impulsion de la plateforme « Je suis RDC », une organisation des congolais et congolaises de la diaspora, ont amorcé les travaux de synthétisation du Rapport Mapping de l’ONU. Le Rapport de Mapping de l’ONU, c’est ce document  qui a été élaboré par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et qui décrit les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire commises en République démocratique du Congo (RDC) entre mars 1993 et juin 2003.

« Ce rapport examine 617 des incidents les plus graves survenus dans tout le Congo sur une période de 10 ans et fournit des détails sur des cas graves de massacres, de violence sexuelle et d’attaques contre des enfants, ainsi que d’autres exactions commises par une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères, des groupes rebelles et des forces du gouvernement congolais », a commenté Jack Maliro Katson, membre de la Cellule de Communication du Collectif des Femmes Journalistes, pendant le briefing sur les attentes de ces travaux.

Il est question de résumer ce rapport de plus de 570 pages afin que son contenu soit facile à parcourir en un temps record.

« Cette synthèse facile à manipuler et par conséquent à diffuser et à vulgariser est une base qui permettra qu’on mette en œuvre en œuvre des actions juridiques ou de mobilisation des congolais afin de lutter contre la continuité de l’impunité en l’endroit des auteurs des crimes et des violations graves des droits de l’homme en RDC », a expliqué par audioconférence un membre du mouvement « Je suis RDC ».

La première journée a consisté à présenter le contexte dans lequel ces travaux se tiennent, ainsi que les attentes et les résultats.

« Cet exercice demande beaucoup d’efforts. Je comprends bien la pertinence de ce travail car il faut s’assurer qu’on produise un document utile et important », a commenté Kakule Kyaswekera Jérémie, membre du Collectif des Femmes journalistes.

Et à Nadège Zawadi Kahavi, une autre membre du CFJ, de poursuivre que « tout les temps, on réclame la mise en pratique des résolutions de ce rapport mais aussi la traduction en justice des auteurs des crimes répertoriés dans ce document ».

Par ailleurs, Maître Nzanzu Kamuha, défenseur judiciaire qui prend part à ces mêmes travaux, de commenter qu’« il faut que les citoyens congolais en soient informés et que les acteurs de justice en soient suffisamment outillés. La lutte est longue mais si la volonté est là, les auteurs devront répondre de leurs actes».

CellCom CFJ

Partagez ce contenu de CFJ avec vos amis et connaissances
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •